[Malte] Quelques questions sur les inscriptions dans les actes
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[quote="NSV" pid='8215' dateline='1724536725']
Bonjour

Merci Nicolas pour toutes ces précisions indispensables et qui m'éviteront de véhiculer des erreurs que ne manqueraient pas de reprendre certains par méconnaissance.
Je me permets de revenir vers vous :


2/ Le baptême des anciens esclaves ? Oui c'est possible, comme dit au dessus, ce n'est pas réellement leur nom.
C'est d'ailleurs surtout la marge qui fait perdre des informations et qu'ensuite beaucoup de généalogistes ont fait leur généalogies en lisant uniquement la marge et non le texte.
Et comment avoir un ancêtre riche propriétaire d'esclaves, alors qu'en fait on est descendant de l'esclave de ce riche propriétaire... Donc en fait, il conviendrait, le cas échéant, d'indiquer dans l 'arbre  lors du mariage d'un esclave son statut à l'époque de l'union pour (r)établir la vérité.
Je comprends mieux tous ces "de" dans les registres qui m'avaient interpellée. Lorsque le nom du propriétaire commence par une voyelle, par exemple un A, est-ce que le "de" s'apocope pour devenir 'd' ?
J'avais bien compris pour beaucoup qu'ils étaient esclaves avec le mot "manu..." écrit dans le texte et que j'avais recherché dans un dictionnaire (j'ai depuis oublié le mot, qui de toute façon n'est pas toujours écrit de la même façon dans les actes).
Je n'ai pour l'instant pas trouvé d'ancêtre esclave (où le patronyme est précédé de "de" ou bien avec un "manu..." dans le etxte"

Sur le mariage, comme pour les esclaves, on peut trouvé simplement le prénom et le fait qu'il était dans une famille.
Souvent dans la marge, il y aura le nom de cette famille, mais en réalité, ce n'est pas réellement son nom. C'est son nom d'usage.
Qui deviendra le véritable nom de sa lignée pour la génération suivante. Ce qui donne lieu à des blocages généalogiques puisqu'on ne trouvera pas l'acte de baptême de cet enfant (adopté) alors qu'on  aura les actes de B des autres (véritables) enfants du propriétaire.

J'ai une autre question concernant l'établissement des actes.

Sait-on sur quelles bases les actes de M étaient établis ? Les futurs époux devaient-ils fournir une copie de leur acte de B ou bien n'était-ce que déclaratif ? Lorsque le mariage avait lieu dans la même commune, on peut penser que le prêtre connaissait ses ouailles (encore que, dans une grande ville, ce devait être peu probable) mais si le mariage unit deux personnes originaires de communes différentes cela paraît mois probable.

Merci pour votre bienveillance et votre patience à répondre à mes questionnements. Heureusement que vous n'êtes pas pareillement assailli par d'autres généalogistes aux ancêtres maltais!

Bonne journée à tous
Chantal
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RE: Quelques questions sur les inscriptions dans les actes - par chandile - 27-08-2024, 07:31

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