[Tunisie] Mariages Grima Djerba 1858
#1
Chers membres du Forum, 
je ne comprends pas les relevés ci-dessous...savez-vous où serait l'erreur?
Merci de votre aide.
   
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#2
Bonjour,

Pour plus clarté, il faudrait préciser dans votre question quelle est l'erreur supposé.


Est ce que vous voulez dire que GRIMA Felice à son mariage a pour belle mère FIGAR Grazia ?
Et au mariage de son supposé fils, FIGAR Grazia est l'épouse de GRIMA Felice

N.
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#3
       

Robert,

Ma lecture est "qu'un frère Felice et une soeur Domenica" épousent respectivement "une soeur Catarina et un frère Giuseppe".

L'ennui c'est qu'ils se nomment tous GRIMA. Donc il doit s'agir de cousins ou petits-cousins.

Donc, sans être allé plus loin, ces 2 actes sont a priori crédibles.
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#4
merci , je crois que je vais maintenir cette hypothèse, qui correspond à une logique générale de mariages dans la famille et à celle d'iliens migrants qui s'épousent entr'eux...je ne voulais pas l'envisager, mais tu as sans doute raison, Georges.
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#5
après des heures de manipulation de fiches pour construire et vérifier les liens, j'aboutis à ceci:
dans les années 1830- 1880, à Djerba, deux familles homonymes, peut- être cousines, étaient installées: 
- celle d'Alessandro Grima, époux de Rosa Cassar, parents d'un Felix1 (1),
- et celle d'un Félix2 Grima (parents inconnus à ce jour), époux de Lucrezia- Grazia Figar (parents inconnus aussi).
L'affaire se complique du fait de la similitude des prénoms et du faible nombre de dates:

- Alessandro et Rosa ont eu six enfants: Felix1, Maria, Domenica1, Maria-Antonia, Marianna et une autre Maria.

- quant à Félix2 et à Grazia, ils ont eu aussi six enfants: Maria, Domenica2, Catarina, Antonia-Maria, Giuseppe, Carmela.

Les enfants se marient (ou non) hors des familles Grima définies ici, sauf 
- Catarina qui épouse Félix1,
- et Giuseppe, qui épouse Domenica1.

Sauf erreur, ce sont bien deux frère et soeur qui relient les deux familles Grima!

(1) voir sur internet par ex, "L'expédition espagnole de 1565 contre l'ile de Djerba" de Charles Monchicourt, Ed BNF p 161-162
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#6
Bonjour,

Merci Robert. Felix est effectivement plusieurs fois cités chez Monchicourt, ainsi qu'une Marie GRIMA.

Pour les 2 mariages, l'honneur est sauf. Les familles étaient isolées et nombreuses. Ce qui explique ces "doubles mariages" très fréquents.

Robert,

Dans la thèse de Martine CORYN-SAHLI, intitulée "Le peuple français de Tunisie", 2014, je note :
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De Malte

La présence de Maltais est attestée dès le XVIIIe siècle. Certains sont d’anciens
esclaves, enlevés par les pirates musulmans d’origine ou des chrétiens convertis, et
parfois rachetés par les prêtres de Saint-Vincent-de-Paul.

Dans les années 1840, on assiste à une vague d’émigration maltaise qui s’explique par
des facteurs internes à la fois politiques et économiques. En 1798, Bonaparte occupe
l’île. Deux années plus tard, celle-ci est reprise par les Anglais qui en chassent les
Chevaliers de l’ordre de Malte. L’archipel de Malte connaissant une surpopulation, la
proximité des côtes tunisiennes explique la présence importante des Maltais en Tunisie.

Nous présentons l’installation d’une famille maltaise dans l’île de Djerba au début du
XIXè sicècle. En 1822, Alexandre Grima, Maître maçon, en route pour le Caire,
appelé par le pacha, est retenu à Djerba par des intempéries. Il décide alors de
s’installer dans l’île. Par la suite, ses trois frères Vincent, Joseph, et Publio construisent
des fondouks pour entreposer des marchandises qui proviennent pour une grande part
de la contrebande, comme de la poudre à canon. Les trois frères font souche et attirent
d’autres familles maltaises ; les Caruana, les Persicot, les Bertholo, les Pérez, les
Gaffiero.
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